Le jour où Noël est devenu plus fort que la Première Guerre Mondiale

Publié le 26 Décembre 2017

La Première Guerre Mondiale a officiellement débuté le 28 juillet 1914 et s’est terminée le 11 novembre 1918. Cette période de l’histoire a surtout été marquée par des événements terribles et négatifs. Cependant, le 24 décembre, un jour avant Noël, quelque chose d’extraordinaire s’est produit.

La Première Guerre Mondiale a officiellement débuté le 28 juillet 1914 et s’est terminée le 11 novembre 1918. Cette période de l’histoire a surtout été marquée par des événements terribles et négatifs. Cependant, le 24 décembre, un jour avant Noël, quelque chose d’extraordinaire s’est produit.

Bien que la Première Guerre mondiale ait été l’un des événements les plus terribles et les plus violents de l’histoire de l’humanité, l’un des événements les plus extraordinaires et les plus mémorables de l’histoire de la guerre est survenu à Noël en 1914, lorsqu’une série de cessez-le-feu généralisés mais non officiels a commencé à se produire le long du front occidental. Les soldats ont cessé de se battre et, pendant toute une journée, ils ont oublié qu’ils faisaient partie de l’un des événements les plus terribles de l’histoire de l’humanité.

Éventuellement, ce curieux et pourtant extraordinaire événement sera connu sous le nom de « Trêve de Noël », un accord par lequel les soldats allemands et anglais ont cessé de se battre, officieusement, pour fêter ensemble la naissance du Christ dans la nuit du 24 au 25 décembre 1914.

Les troupes allemandes sont positionnées dans la tranchée en première ligne sur la rive d’un fleuve. Possiblement lors de l’offensive de l’Aisne, du 27 mai au 4 juin, dans le cadre de la campagne allemande de 1918, à 56 kilomètres de Paris. (photo : Shutterstock.)

Bien que cet événement ne soit pas si populaire que ça, au cours de la semaine précédant le 25 décembre, les forces françaises, allemandes et britanniques ont traversé les tranchées pour échanger des salutations saisonnières et avoir des conversations normales et amicales.

Plus incroyable encore, dans certaines régions, des soldats des deux camps se sont aventurés dans le no man’s land la veille de Noël et le jour de Noël pour échanger des vivres et des cadeaux. C’était une période de fête en pleine guerre fratricide. C’était comme si le temps s’était figé et que pendant quelques nuits, les soldats pouvaient dormir paisiblement et oublier qu’ils faisaient partie d’un événement effroyablement impitoyable et inhumain.

 

Pendant la durée de cette trêve, les parties ont échangé des prisonniers et tenu des cérémonies funéraires pour leurs camarades tombés au champ d’honneur.

Ils ont joué au football, partagé des repas, des cigares et du whisky, les soldats chantaient, riaient et oubliaient pendant un moment qu’ils étaient des ennemis jurés.

Sur certains fronts, la trêve a duré jusqu’au 1er janvier et c’était la seule pendant les années de la Première Guerre mondiale.

Finalement, au fur et à mesure que les combats devenaient plus intenses, le haut commandement militaire a finalement refusé toute forme de fraternisation avec l’ennemi.

En 1915, certains soldats ont arrangé des cessez-le-feu, mais ils n’étaient pas aussi répandus que la trêve de 1914.

En 1916, les soldats ne faisaient plus de trêves.

Les trêves de Noël ont été particulièrement importantes en raison du nombre d’hommes impliqués et du niveau de leur participation et sont souvent perçues comme un moment symbolique de paix et d’humanité au milieu d’un des événements les plus violents de l’histoire humaine.

source : http://www.nouvelordremondial.cc/2017/12/25/le-jour-ou-noel-est-devenu-plus-fort-que-la-premiere-guerre-mondiale/

Rédigé par PERSCH Emmanuel

Publié dans #vidéos, #divers

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