USA : la Louisiane adopte à son tour une loi restreignant l'avortement

Publié le 1 Juin 2019

Le Sénat de l'Etat de Louisiane a adopté mercredi 29 mai un nouveau projet de loi réprimant l'avortement aux Etats-Unis. (photo : Kenneth Murphy)

Le Sénat de l'Etat de Louisiane a adopté mercredi 29 mai un nouveau projet de loi réprimant l'avortement aux Etats-Unis. (photo : Kenneth Murphy)

Le Sénat de l'Etat de Louisiane a adopté mercredi 29 mai un nouveau projet de loi réprimant l'avortement aux Etats-Unis. Un vote qui vient s'ajouter à une série de textes répressifs votés dans plusieurs Etats américains. Une offensive pro-vie dont le but est de déclencher une bataille judiciaire susceptible d'aller en Cour suprême pour en finir avec le sacrifice d'enfants innocents.

 

 

Alabama, Missouri, Ohio, Dakota du Nord, Géorgie, Mississipi, Kentucky, Iowa et maintenant Louisiane. Avant les Etats-Unis ? Cet Etat conservateur du Sud du pays s'est doté, mercredi 29 mai, d'une loi réprimant l'avortement, en l'interdisant à partir du moment où les "battement de coeur" du foetus étaient détectables. Une étape qui intervient autour de la 6e semaine de grossesse. Le texte, rapporte le New Yorl Times, a été adopté par des sénateurs républicains comme démocrates, et approuvé par le gouverneur de l'Etat, membre du Parti démocrate et opposant notoire à l'avortement.

 

Ce texte n'est pas le plus répressif du pays. La "palme" en revient à l'Alabama, qui interdit la quasi-totalité des interruptions volontaires de grossesse,  et prévoit une peine de 10 à 99 ans de prison pour les médecins pratiquant un avortement, sauf en cas d'urgence vitale pour la mère ou d' "anomalie létale" du fœtus. Il en constitue  une preuve de l'avancée incontestable des conservateurs  sur le sujet, dont le but est de faire fléchir la Cour suprême du pays sur le sujet et de faire enfin annuler l'arrêt de la Cour suprême "Roe v. Wade", qui a légalisé l'avortement en 1973 dans tous les Etats-Unis.

 

En octobre 2016, le candidat Donald Trump avait évoqué l’annulation de l’arrêt de 1973 en cas de victoire. Mardi 28 mai, c'est le vice-président Mike Pence, qui remettait une pièce dans la machine en formulant son "espoir que les protections légales contre les discriminations basées sur le sexe, la race ou le handicap soient un jour étendues aux Américains pas encore nés".

 

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source : lci.fr

Rédigé par PERSCH Emmanuel

Publié dans #actualité

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