Le taux de divorce continue de baisser en Europe

Publié le 28 Février 2020

Selon des statisticiens, beaucoup de nouveaux couples se marient de façon plus réfléchie que leurs parents et donc de façon plus durable.

Selon des statisticiens, beaucoup de nouveaux couples se marient de façon plus réfléchie que leurs parents et donc de façon plus durable.

Le taux de divorce est en baisse en Europe, révèle la fondation britannique Marriage Foundation dans un rapport publié en janvier. Pour cette étude, la fondation a analysé les chiffres des divorces de 21 pays européens au cours des 15 premières années de mariage, grâce aux données d'Eurostat. Dans neuf pays, le taux de divorce a baissé ces 25 dernières années.

 

Les plus fortes baisses du nombre de divorces par rapport au nombre de mariages sont observées au Royaume-Uni (-27%), en Suisse (-22%), en Allemagne (-17%) et en Hongrie (-14%). A l’inverse la plus forte hausse est enregistrée en Italie (+ 151%), qui reste néanmoins un des pays où l’on divorce le moins (16%), juste après la Roumanie (14%). C’est en Scandinavie et dans les pays du nord de l’Europe que les taux de divorce sont les plus élevés, (36% en Suède, 33% en Finlande) tandis que les pays catholiques (excepté l’Espagne) et la Roumanie sont en moyenne ceux avec les taux de divorce les plus bas.

 

Entre 1992 et 2017 (projection), le taux de divorce a augmenté de 5% en France. Mais de 2002 à 2017 ce taux baisse légèrement dans l’Hexagone : de 27% à 26%. En Suisse le taux de divorce lors des 15 premières années de mariage est passé de 27% en 1992 à 22% en 2017.

 

Pour Harry Benson, directeur de recherche à la Marriage Foundation «la baisse des taux de divorce au Royaume-Uni est due au relâchement de la pression sociale pour se marier. Ceux qui se marient sont plus engagés et donc plus susceptibles de rester ensemble.» Une tendance qui s’observe ailleurs en Europe dans les premières années du mariage.

 

«Par rapport à leurs parents, les couples se marient plus tard, de manière plus réfléchie et donc plus durable. Espérons qu'ils prennent également en compte le flux constant de données montrant les avantages qualitatifs des relations mariées», indique Sir Paul Coleridge, fondateur de la Marriage Foundation et ancien juge de la Haute Cour. Il reste selon lui à convaincre ceux qui ne se marient pas et vivent en concubinage des bénéfices du mariage pour la stabilité de leurs couples et l’équilibre de leurs enfants.

 

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source : evangeliques.info

Rédigé par PERSCH Emmanuel

Publié dans #actualité

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